L’ANTI-MATIERE - Cilocameroun

Au cœur des ténèbres ou du mal, la réalité est répugnante pour tant dans ces ténèbres est aussi la lumière.
Dans les profondeurs de l’âme moribonde, de l’être non activé qui est aussi le caractère simplifié du mal, l’énergie n’est plus dans la pureté, mais elle est disparate et non accommodante.
Dans les profondeurs du mal en tant que racine pivotante du malin, l’esprit est ingouvernable et l’énergie est réduite à diviser les particules de l’être.
Dans la racine du mal en tant qu’expression dans le vécu quotidien, l’être est dans l’inconfortabilité qui lui permet de manifester la lumière qui pourtant est non éloignée.
Dans la racine pivotante du mal en tant qu’une insatisfaction de l’être l’évidence est l’incompréhension et la sagesse est la négation de soi.
Au cœur de la matrice du mal en tant qu’être dissocié, le cri relève des incertitudes et fantasmes.
Dans le réel du mal en tant qu’expression dans la négation de l’être la convoitise est un fait et l’accusation relève de l’évidence.
Dans la vitalité du mal en tant qu’élément électif du Diable l’incertitude et le non entendement dans l’être permet sa manifestation.
Le mal vient de l’origine de l’homme et son expression est pour l’esprit le mécontentement d’une réalité subjective.
Le mal dans la racine de l’être est le fluide dans l’être qui manifeste ses incompréhensions et refuse l’évidence de ce qui doit être.
Le mal doit disparaitre pour laisser à l’homme son expression réelle et lui permettre de comprendre sa vertu dans l’âme et sa réalité dans le vrai.
Dans la globalité de l’être, l’antimatière est le symbole des ténèbres qui au lieu de vivifier l’homme, lui vident sa substance affective cette aimante pour injecter le trouble et l’incompréhension dans l’être.
Dans l’énergie de l’antimatière en tant que symbole énergisante de l’être dans son réel, le vide n’est plus une réalité et la connaissance disparate sème en l’être les segmentations ou la dislocation.
Dans le souffle de l’énergie et de l’antimatière la consonante de l’énergie est virile, peu abondante et distrayante.
Dans le réel du souffle de l’antimatière en tant qu’élément existentiel de l’être à l’origine, le trouble de la personnalité n’est pas un conditionnement, mais la rectitude dans le mauvais sens émane des profondeurs.
Dans la racine pivotante en tant que symbole de la sorcellerie, le mal est inexplicable pourtant, le résultat est le fruit d’une connexion écartelée et vile.
La réalité du mal est à l’esprit ce que sont les ténèbres à l’homme.
La peur est le catalyseur et la frayeur est le courant d’expression.
Dans l’arrière plan du mal l’être veut retrouver le point de l’erreur pour corriger son existence.
Dans le renouvellement de l’être le mal n’est plus une existence, mais il est le symbole catalysant de la réussite de l’être.
Le mal dans l’origine est un défaut de l’être dans son incompréhension et son incompatibilité avec la lumière et ses particules.
Le mal pour l’éternel est le mauvais fruit qui a existé lorsque le souffle entra en contact avec la réalité.
Le mal est symbole du malheur dans la réalité.
Le souffle du mal en l’être peut et doit être transformé pour lui permettre d’être le soleil d’antan.

Reçu par le Prophète Rostant Tchepbiap