IV- ADORATION DES CRANES

1ère Partie

Parler d’adorer un crâne chez les BAMILEKE est un autre abus de langage. Je préfère une fois de plus recourir à la dynamique d’un processus et laisser à chacun le soin de repenser la notion « adorer un crâne ».

Certains chercheurs en parapsychologie se sont basés sur le fait qu’au moment où la mort survient, l’âme s’échappe sous forme de vapeur par le crâne, pour mesurer les variations des poids du corps et ont déduit que cette vapeur qui représente l’âme ou l’homme pèse entre 3 et 12 grammes.

Selon mes recherches ou révélations qui coïncident avec certaines réalités assez répandues, cette vapeur qui représente l’âme s’intègre dans certains cas dans des substances végétales ou minérales.

Le cas de certains initiés nous permet de mieux cerner ce phénomène. Avant la mort du détendeur d’un totem, ce totem qui a perdu le lien fluidique avec son maître erre à la recherche de son identité.

 Au même moment, le fantôme ou « ghégne » en Bandjoun du mourant erre lui aussi à la recherche de son identité.

Après un certain temps, ces âmes qui ont pris le raccourcir en s’identifiant partiellement ou totalement aux éléments de la nature ont du mal à acquérir une autonomie ou attendent tranquillement le jugement dernier.

Me YOKAM Jean Rostand, Apôtre Jean d’Or (Dans REVELATION TOME I, les Initiés africains) page 129